Les Imageries Médicales

1° Partie: Recherche d’une maladie potentiellement à l’origine de la paralysie de la jambe.

a) Maladie des muscles et des nerfs 

Une patiente atteinte d’une paralysie de la jambe est envoyée vers un hôpital et est prise en charge par une équipe de spécialiste. 

 

Nous cherchons à découvrir l’origine de cette paralysie. Les médecins pensent d’abord à une Neuropathie Périphérique. Mais qu’est-ce que la neuropathie ? Quels sont ces symptômes ? Quel diagnostic faudra t’il réaliser ? Enfin peut-on la traiter ?

 

Etude d’une maladie : Neuropathie Périphérique

 

La neuropathie périphérique est une maladie qui touche les nerfs périphériques. Ces derniers sont des nerfs qui assurent la circulation de l’information  entre le cerveau et la moelle épinière soit le système nerveux central. Ce système commande à son tour un système nerveux périphérique qui lui-même est chargé de « commander » les muscles.

 

Plusieurs symptômes existent pour cette maladie qui peuvent être de simples picotement, fourmillements, mais ces symptômes peuvent être plus importants/dangereux allant jusqu’à des troubles de l’équilibre, une perte du contrôle visuel ou encore une Paralysie (comme notre patiente).

 

Notre groupe de médecins cherche donc à savoir si cette maladie est bien la cause de la paralysie de la patiente, quels diagnostics peuvent être réalisés et plus précisément quelles techniques d’imageries médicales peuvent entrer dans ce diagnostic ?

 

Nous commençons d’abord par effectuer un examen physique de la patiente qui consiste à évaluer la force motrice globale ainsi que les réflexes ostéo-tendineux (c’est à dire les reflexes du coude, de la jambe, du genou, etc.). Cet examen nous permettra d’observer la coordination des mouvements de la patiente mais aussi la force de ses muscles.

 

Pour diagnostiquer cette maladie, nous décidons de lui faire passer une électromyographie.

 

Une électromyographie est une technique qui permet de mesurer l'activité électrique des muscles. 

De petites aiguilles sont introduites dans un muscle. Chaque fois que le muscle se contracte, de l'électricité est produite. Les signaux électriques sont enregistrés sous forme de pics sur un écran, et sont également transformés en ondes sonores. 

Les personnes qui souffrent d'une neuropathie ont une activité électrique anormale dans les muscles en raison des nerfs endommagés qui les contrôlent. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Analyses Sanguines :

 

Pour compléter ces deux diagnostics il est conseillé de faire des analyses sanguines. 

 

Celles-ci vont permettre de vérifier le niveau de vitamine B-12. Mais à quoi servent ces vitamines et de quoi sont elles formées ? 

 

Les vitamines B-12 sont nécessaires à la régénérescence des cellules mais aussi, et surtout au fonctionnement du cerveau et du système nerveux. 

En effet ce sont ces vitamines qui vont aider au maintien de l’intégrité du système nerveux. Ainsi une baisse du taux de cette molécule (carence) pourrait être à l’origine d’une dégénérescence des nerfs périphériques. Néanmoins s’il y a carence, c’est à dire l’absence ou l’apport insuffisant d’une molécule nécessaire à la croissance, celle ci s’installera très lentement car le foie est l’organe qui stocke la vitamine.

 

Parlons maintenant de la constitution de la vitamine B-12 aussi appelée cobalamine, a pour formule brute : C72H₁₀₀CoN₁₈O₁₇P_, c’est une molécule colorée rouge vive.  

 

Passons au traitement de la neuropathie. La Neuropathie Périphérique ne peut pas être traitée le patient atteint peut seulement envisager un soulagement de la douleur au niveau de la zone atteinte. 

 

Ainsi, il faut éviter les mouvements exerçant une pression sur les nerfs ce qui peut soulager la neuropathie, en portant une attelle ou par chirurgie, prendre des anti-inflammatoires pour atténuer la douleur ou encore faire de traitements de physiothérapie. Ces traitements consistent en une réadaptation des déficiences neurologiques ou encore musculo-squelettiques. En cas de carences au niveau des vitamines il suffira au patient de prendre des suppléments de vitamines.

 

Malheureusement ces diagnostics n’ont pas donné de résultats positifs, la patiente n’est donc pas atteinte de Neuropathie Périphérique. Nous nous tournons donc vers une autre maladie pouvant être à l’origine de cette paralysie : La Sciatique.

 

Les médecins pensent a une sciatique car en effet la sciatique est caractérisée par une douleur intense au niveau de la jambe qui se propage le long du nerf sciatique (c’est le plus long nerf de la jambe située dans la cuisse), irradiant dans les fesses et à l'arrière de la jambe, jusqu'au pied causant une douleur intense puis une paralysie de la jambe. Ces nerfs prennent naissance au bas du dos, se prolongent dans la cuisse et le mollet jusqu'au pied. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Qu’est ce que la Sciatique ? Quelles sont ces symptômes ? Comment la diagnostiquer ? Enfin quel traitement sera nécessaire à un patient ? 

Etude d'une maladie : La Sciatique

La sciatique est en fait une maladie qui se caractérise par différentes formes de pression sur le nerf sciatique (conséquence d'une compression des nerfs). Cette pression peut-être du a une mauvaise posture, à une entorse, à une grossesse, ou encore à l'obésité. Une pression exercée sur le nerf sciatique ou sur ses racines nerveuses par une hernie discale (huit fois sur 10) figure parmi les cas les plus graves de sciatique. En général, la sciatique affecte un seul côté du corps. La douleur se manifeste sur tout le trajet du nerf sciatique.

 Le médecin recherche des zones douloureuses le long de la colonne vertébrale de notre patiente. Il effectue des tests pour évaluer la fonction sensorielle, la coordination, la puissance des muscles et les réflexes et cherche à repérer le point douloureux, surtout s'il soupçonne une hernie discale. 

D'autres examens sont ajoutés, notamment une radiographie ou une tomodensitométrie enfin une imagerie par résonance magnétique (IRM) peut-être effectué. 

Dans notre cas les médecins soupçonnent une hernie discale. Mais qu'est qu’une Hernie discal ? Qu’elles en sont les symptômes ? 

La moelle épinière est la  principale voie de communication entre le cerveau et le reste du corps. Elle est protégée par la colonne vertébrale. Les nerfs entrent et sortent tout le long de la moelle épinière, par des petits orifices situés entre chacune des vertèbres. Entre chaque vertèbre de la colonne, un disque vertébral joue le rôle d'amortisseur. Ce disque est formé d'une structure fibreuse en périphérie, et d'un noyau gélatineux à l'intérieur. Quand la membrane du disque se fragilise, elle peut se rompre, son contenu se répand comprimant ainsi la racine nerveuse qui émerge de la vertèbre. C'est l’hernie. Elle va progressivement comprimer les racines nerveuses qui émergent de chaque vertèbre. La douleur se propage alors le long de la face postérieure de la jambe et peut se répandre jusqu'aux orteils ce qui entraine une sciatique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans la plupart des cas, la hernie discale est diagnostiquée grâce à des techniques d’imagerie médicales telles que l'IRM ou Imagerie par résonnance magnétique. Elle permet de visualiser avec une grande précision les organes et tissus mous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’appareil comporte un aimant de grande puissance, d’où le terme « magnétique ». La technique consiste à faire vibrer les noyaux d’hydrogène qui composent les tissus de l’organisme. Ces noyaux renferment en effet des protons qui vont agir comme autant de petits aimants. En vibrant, ils émettent des signaux qui vont être captés par une antenne puis être transformés en images. Dans la salle d’examen, le patient est allongé sur un lit. L’antenne est alors disposée sur la zone à examiner, puis le lit glisse doucement dans le tunnel de l’appareil. L’examen dure généralement de 15 à 20 minutes.

Seulement, pour 10 à 20% des patients, il est nécessaire de faire un examen complémentaire : l'électromyographie (vu dans la première partie). Cet examen permet de préciser l'origine des douleurs et évaluer la nécessité d'une opération. Il existe aussi des infiltrations de corticoïdes, hormones naturelles sécrétées par l’homme, elles ont des vertus anti-inflammatoires, pour atténuer la douleur. 

Parlons donc du traitement de la maladie, en effet le médecin peut prescrire des relaxants musculaires et des anti-inflammatoires qui vont empêcher les nerfs d’envoyer un « message » de douleur. Si les symptômes ne sont pas très douloureux alors des exercices seront demandés aux patients pour éviter toutes récidives de la maladie. Enfin des gestes simples comme s’asseoir le dos bien droit, avoir les pieds à plat sur le sol, ne pas croiser les jambes lorsqu’on est assis peuvent participer à éviter toute sciatique.

Après la réalisation de l'IRM les médecins ne constatent aucune Hernie discale et dans le cas de notre patiente ils en déduisent qu’elle ne présente pas un cas de Sciatique.  Les médecins pensent alors aux maladies cardio-vasculaires telles que l’Athérosclérose.