Les Imageries Médicales
Bienvenue, sur un Tpe réalisé par des élèves de l'Institut de l'Assomption.
L'ensemble de notre groupe vous remercie et vous souhaite une bonne lecture.
2° Partie: La recherche d’un caillot
Les médecins s’interrogent sur la présence d’un caillot qui expliquerait donc la paralysie de la jambe de notre patiente. Nous verrons donc qu’est ce qu’un caillot ? Comment se forme-t-il ? Comment la diagnostiquer sur un sujet atteint ? Enfin, quel traitement permet de guérir d’un caillot ?
Un caillot sanguin est une accumulation de sang coagulé dans une veine ou une artère. La coagulation du sang est un phénomène naturel dans le corps humain. Elle permet de boucher une fissure dans une veine ou artère au moyen d’un caillot formé de plaquettes, de facteurs de coagulation et des fibres de fibrine (protéine filamenteuse issu de la coagulation du sang). Après que la plaie soit refermée le caillot se désintègre mais il arrive que ce caillot ne se désintègre pas, dû à un problème de coagulation, au tabagisme, au diabète, à l’obésité ou encore à l’athérosclérose.
Le caillot est semi-solide. Il est composé de cellules sanguines (globules rouges et plaquettes). Il peut être mobile (thromboembolus) ou immobile (thrombus).
Dans le cas d’une athérosclérose, le caillot est dû à une plaque d’athérome (dépôt de graisse) dans la veine ou l’artère. Le système de coagulation confond la plaque et une vraie fissure dans la veine ou artère et actionne le mécanisme de coagulation. Ainsi, les plaquettes s’accumulent sur le dépôt de graisse jusqu'à boucher entièrement le vaisseau sanguin. Si cette obstruction a lieu dans une artère, alors les muscles sont privés d’oxygène (car le sang ne passe plus). S’en suit donc des douleurs voir même une paralysie car le muscle n’est plus approvisionné en oxygène nécessaire a son fonctionnement. Ce phénomène s’appelle l’athérothrombose.
Néanmoins, la présence d’un caillot dans l’aire 4 du cortex cérébral qui dirige les mouvements peut aussi être à l’origine d’une paralysie.
Un caillot mobile est composé de cellules sanguines. Ce caillot est transporté par le sang car il n’a pas été détruit lors du processus de coagulation. Mais ce caillot se « promenant » dans le sang, il arrive qu’il se bloque lors de son passage dans une artère/veine plus petite. Mais ce caillot peut soit resté bloqué longtemps (intervention, opération nécessaire pour l’enlever) soit se bloquer puis être délogé sous l’action de la pression du flot sanguin.
Si le caillot se bloque momentanément dans le cerveau, cela stoppe l’approvisionnement en oxygène du cerveau : on appelle cela un accident ischémique transitoire (AIT) ou autrement dit un mini AVC dont on peut se remettre.
Si cet AIT a lieu dans la partie du cerveau ayant pour fonction de contrôler les jambes, soit dans l’aire 4 ou Cortex moteur primaire alors une paralysie pourra être provoquée.
Les moyens qui permettent de diagnostiquer la présence d’un caillot sont la tomodensitométrie et la radiographie que nous allons présenter.
a) La tomodensitométrie
La tomodensitométrie, plus communément appelée scanner, est une technique d'imagerie médicale qui permet d'observer et d'étudier les organes du corps humain. Cette technique basée sur un principe identique à la radiographie par l'utilisation de rayons X, autorise la visualisation en coupes fines des différents tissus à étudier. Un appareil émet ces rayons, et en fonction de la densité des tissus traversés, la quantité de rayons captés va générer via informatique une image plus ou moins contrastée.
La machine se compose d'un anneau, à l'intérieur duquel se trouve le tube à rayons X, et d'une couchette sur laquelle le patient est allongé et qui va pénétrer dans le centre de l'anneau. Le patient est étendu sur une table qui peut monter et descendre et qui glisse au centre du « trou ». À l’intérieur, un tube à rayons X se déplace autour du corps du patient pour produire les images, en émettant toutes sortes de sons. Au lieu d'être fixe, le tube de rayons X va tourner autour de vous et grâce à un système informatique puissant, des images sont obtenues.
Les images obtenues sont ensuite analysées par un ordinateur qui redéfinit des coupes de différentes parties du corps. Le scanner multiplie les clichés dans de nombreux plans comme s'il coupait virtuellement le corps humain en fines tranches, permettant ainsi une reconstitution d’images extrêmement précises. Elles sont ensuite imprimées sur un film pour être étudiées. Dans la plupart des cas, un produit de contraste à base d'iode est utilisé (tout comme l’artériographie) pour améliorer leur qualité. Il peut être injecté par voie intraveineuse, avalée ou encore introduit par l'anus. Cet examen présente l'avantage de donner des informations très précises sur les organes étudiés.

Les Aires Cérebrales
Source: http://lecerveau.mcgill.ca/flash/d/d_06/d_06_cr/d_06_cr_mou/d_06_cr_mou.html
